Réussir son storytelling à l’étranger : le défi de Pierre Mastalski
Sa traversée de l’Atlantique à la rame, en solitaire et sans escale, alors même qu’il n’est ni marin ni sportif de haut niveau, a permis à Pierre Mastalski de repousser ses limites en osant ses rêves dans une aventure extraordinaire.
Nous avons été ravis d’accompagner Pierre dans la traduction de son récit de voyage à l’issue d’une conférence TEDx. Son prochain défi ? Raconter son aventure à une audience internationale mais en anglais cette fois. Cela a nécessité de revisiter les référentiels culturels de certaines anecdotes. C’est là tout l’art du storytelling et d’une bonne traduction…
J’ai beaucoup d’anecdotes françaises qui ne sont pas forcément transposables dans une autre langue ou en tout cas qui ne font pas rire. Soit elles ne font pas rire, soit elles ne sont pas compréhensibles !
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Pierre Mastalski 49 ans bientôt 50 ! Après avoir passé 25 ans dans des sociétés à des postes d’encadrement et comité de direction, un jour j’ai décidé de faire quelque chose de différent…
Comment s’est passée votre expérience avec MyBrian ?
Avec MyBrian … Super ! Pour remettre dans le contexte, je l’ai utilisé dans le cadre d’une conférence que je souhaite faire en anglais donc il fallait complétement adapter le récit à la langue anglaise et si possible compréhensible par un maximum. Pas forcément britannique pur mais plutôt anglo-saxon, type européanisé, compréhensible de tous. L’outil est assez convivial, tu as un traducteur qui est en relation avec toi, avec qui tu peux chatter, discuter, donc vraiment travailler sur le sujet en lui-même. J’ai beaucoup d’anecdotes françaises qui ne sont pas forcément transposables dans une autre langue ou en tout cas qui ne font pas rire. Soit elles ne font pas rire, soit elles ne sont pas compréhensibles ! La bulle de Tintin en est un exemple ! Petit, j’ai été bercé par Tintin sur la Lune sauf que pour les Anglo-Saxons on va plutôt faire référence à l’image de l’astronaute dans l’espace sans forcément parler de Tintin. C’est ce genre de détail qui nécessite une adaptation.
Comment auriez-vous fait sans MyBrian ?
Je pense que c’est un peu plus complexe, il faut trouver quelqu’un, un bon traducteur. Tu ne sais pas forcément à qui tu as affaire, s’il comprendra le sujet. Alors que là tu as des discussions. La personne qui t’est attribuée est censée apporter les réponses à tes questions. Et surtout c’est rapide, on peut tout échanger depuis notre téléphone c’est beaucoup plus simple !
Do you speak English ?
Yes a little, very little! Mais j’ai encore beaucoup de travail !
Dans la vie vous êtes plutôt dans le rush ou prévoyant ?
Je suis un mix des deux, toujours dans le mouvement mais à la fois j’ai préparé un certain nombre de choses. Je prends exemple de cette conférence avec l’utilisation de MyBrian, c’est quelque chose que je vais préparer. J’ai déjà utilisé l’outil, pour pouvoir commencer à m’imprégner du texte et pouvoir ensuite travailler plus sur l’intonation, le langage et la perception.
On a trouvé une citation d’aventurier, à votre avis ça donne quoi en anglais ?
It’s very difficult for me to translate! I don’t know exactly but I think it’s better to say that when you would like to do something, do it!
« L’aventurier chante avec le vent et sait danser sous la pluie »