La traduction des documents InDesign peut être une étape lourde dans la création de contenus. Quel soulagement une fois la mise en page finalisée de vos flyer, plaquette, catalogue ! Vous pensez qu’il vous suffit de copier-coller les textes traduits à la place du texte d’origine ? Malheureusement, le passage au multilingue peut être extrêmement chronophage. Pour vous alléger la tâche, des solutions existent.
Voici les quelques étapes clés pour réussir la traduction de vos documents InDesign comme un pro !
Ce qu’il faut savoir avant la traduction de documents Indesign
InDesign est le logiciel numéro 1 sur le marché des logiciels de PAO. Appartenant à la suite payante d’Adobe, il est la référence pour tous les professionnels du graphisme. Ses outils de mise en page accélèrent le travail du graphiste qui doit parfois mettre en page un volume important de documents jusqu’à plusieurs centaines de pages.
Les documents InDesign ne sont pas toujours faciles à réaliser et la maîtrise du logiciel demande plusieurs années d’investissement.
Exemple d’un fichier sur le logiciel INDESIGN
Les grandes problématiques rencontrées dans la traduction de documents InDesign
Quand on entend traduction de plaquettes, on aimerait avoir simplement à fournir son document pdf et récupérer le même document traduit. Hors cela ne se passe pas souvent comme cela pour une raison évidente. Les traducteurs utilisent des logiciels d’aide à la traduction.
Problèmes de mise en page (PAO)
Quand on traduit vers une autre langue, il est difficile de faire rentrer le même nombre de mots dans les zones de texte. Généralement, il faut compter une augmentation de la longueur du texte de 20 % quand on traduit de l’anglais vers le français, de 30 % vers l’allemand, d’entre 20 % et 30 % vers l’espagnol…
Il est donc parfois nécessaire de faire appel à un graphiste pour réaliser le repiquage d’un document.
Problème d’exportation/importation de texte via un document word
On peut être tenté de récupérer dans un document Word, tous les textes présents dans les zones de textes du fichier InDesign. Puis il suffirait d’envoyer le fichier Word à traduire puis de répéter la manipulation “copier-coller” dans l’autre sens. Mais le risque d’erreurs est bien trop élevé pour réaliser un travail de qualité. Et qu’en sera-t-il quand vous aurez des dizaines de documents InDesign à traduire ? Cette méthode pourtant très tentante est périlleuse.
Problèmes de compatibilité des formats de fichiers avec les logiciels
Les logiciels qu’utilisent la majorité des traducteurs ne lisent pas les fichiers .INDD (fichier de base de InDesign). Les fichiers PDF sont parfois compatibles avec ces logiciels à la condition d’être d’abord convertis en OCR (papier scanné converti en PDF éditable) pour permettre d’en reconnaître les textes.
La magie de IDML pour la traduction de document InDesign
Il existe une solution efficace pour traduire vos documents InDesign : le format de fichier IDML.
Cette extension est disponible sur le logiciel InDesign. Il est possible d’enregistrer son document en IDML uniquement si on dispose du logiciel InDesign. La personne en charge du graphisme de vos mises en pages peut aussi vous réaliser un dossier d’assemblage qui rassemble les polices, images et éléments de votre fichier. Lors de la création de ce dossier d’assemblage, le logiciel fait automatiquement l’export en IDML.
Le gros avantage de ce format de fichier est qu’il est compatible avec les logiciels qu’utilisent les professionnels de la traduction.
Les traducteurs peuvent ouvrir ce type de fichier alors que les INDD, format classique de InDesign, ne sont pas exploitables.
Les logiciels utilisés par les traducteurs pour traduire des documents InDesign
Les professionnels de la traduction utilisent généralement des logiciels de “TAO” cela signifie “traduction assistée par ordinateur”.
Ces logiciels permettent aux traducteurs d’affiner leur travail et de gagner en rapidité, ce qui est d’une grande praticité s’ils veulent répondre toujours mieux aux exigences croissantes des entreprises à vocation internationale.
Il faut bien distinguer les logiciels de TAO des logiciels de TA. En effet, la traduction automatique (TA) consiste à réaliser la traduction d’un texte ou d’un contenu audio sans passer par un humain mais entièrement via un ordinateur.
Les avantages des logiciels de TAO utilisés pour traduire des documents :
- Mémoires de traduction
Ils exploitent une base de données linguistiques enregistrant chaque segment de la traduction en cours pour une utilisation ultérieure. - Gestion terminologique
Les logiciels sont capables de rechercher dans une base de données des termes déjà traduits et leurs règles d’utilisation (conjugaison, accord…). - Aide à la traduction opérationnelle
Certains logiciels TAO sont équipés de correcteurs d’orthographe, correcteurs de grammaire, dictionnaires en ligne, outils de gestion de projet…
Traitement de la traduction du fichier IDML dans un logiciel de TAO :
Les étapes à suivre pour réussir l’intégration de la traduction dans ses fichiers InDesign
- Bien comprendre les différents formats de fichiers que vous devez envoyer au traducteur et au graphiste.
- Préparer votre fichier : un fichier au format IDML pour le traducteur et un dossier d’assemblage pour la personne qui va faire le repiquage du document (refaire la mise en page après la traduction des textes). Pensez à nettoyer votre fichier : un fichier InDesign propre rendra la mise en page plus simple après traduction.
- Décider quels textes sont à traduire. Seuls les textes présents dans des zones de textes ou de titres pourront êtres traduits. Si votre document comprend des textes incorporés sur des images (exemple : légendes de graphiques, textes dans un tableau, infographies, légendes de photos…) dans votre plaquette, présentation, flyer… le traducteur ne pourra pas les traduire. Il faudra alors fournir les images sources ainsi que les textes présents sur ces images pour procéder à leur traduction.
- Repiquer le document sur InDesign une fois le document traduit. Le traducteur peut vous rendre un fichier IDML traduit intégralement. La personne qui s’occupera d’ajuster les calques dans InDesign pourra alors l’ouvrir dans le InDesign, le convertir en INDD et procéder au repiquage. Il s’assurera qu’il n’y a plus aucun texte en excès ou caché dans le document, que la mise en page des éléments n’a pas bougé et que les styles appliqués aux textes (gras, italique, couleurs, taille…) soient respectés.
- Une dernière vérification est toujours utile. Le graphiste pourra exporter le document au format PDF pour le faire vérifier par le traducteur. On n’est jamais trop prudent.
Un format de fichier compatible et un traducteur professionnel pour la traduction de vos documents InDesign
Pour conclure cet article sur les différents formats de fichiers InDesign compatibles avec les logiciels de traducteurs, gardez en tête le format de fichier révolutionnaire pour la traduction de vos plaquettes, présentations, affiche et flyers : l’IDML. C’est le format de document que le traducteur professionnel utilisera facilement et que son logiciel de TAO pourra exploiter.
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