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L’article scientifique : quels sont les enjeux ?

L’avancée de la science vient des chercheurs qui ont partagé, puis transcrit leurs connaissances. Le but étant de comprendre le fonctionnement de tout ce qui nous entoure.

Aujourd’hui, les scientifiques continuent de chercher et de découvrir des multitudes d’informations, qui doivent ensuite être partagées au public. C’est ce à quoi participent les articles scientifiques.

La rédaction de ces articles est très importante dans la vie d’un scientifique, qu’ils soient réguliers ou moins fréquents. Quand l’un privilégie la publication de contenu en fonction des tendances, un autre préférera produire très peu d’articles, mais être sûr de la qualité et de la justification de ceux-ci. Les deux méthodes sont bénéfiques pour l’évolution de la société, mais devront être publiées de manière différente, tant en termes de revues, qu’en termes de cible.

1.L’article scientifique : C’est quoi ?

Qu’est ce qu’un article scientifique ?

Un article scientifique est rédigé par un chercheur et va traiter de son domaine d’expertise, en réponse à une problématique, ou tout simplement pour rendre publiques ses recherches.

L’article doit respecter plusieurs codes et utiliser une méthodologie précise. Mais le plus important est qu’il soit original, clair et présente des résultats justes.

La rédaction est une grande source de stress pour les scientifiques, car les retombées sont importantes. De plus, lors de leurs études, ces experts ne sont pas formés à la méthodologie de l’article scientifique, contrairement aux mémoires qu’ils ont à rendre tout au long de leurs études. Un expert peut être confronté à une évaluation négative de son article, abîmant son estime de soi. De nombreux scientifiques voient donc cette rédaction comme un exercice qui les pousse à s’améliorer.

Pour qui ?

Comme évoqué plus haut, la première personne pour qui l’article scientifique sera bénéfique est l’auteur lui-même. Il pourra recenser ses recherches, les analyser et s’entraîner à la rédaction.

Mais ce document deviendra également un outil pour de nombreux autres scientifiques. Chaque professeur, chercheur ou apprenti en apprend sur la science grâce aux articles scientifiques. La science en elle-même se nourrit de tout ce qui a été répertorié et identifié.

L’article scientifique est au final destiné principalement au progrès et à l’avancée du monde.

Comment rédiger un article scientifique ?

Cet article n’est pas une méthodologie complète de la rédaction d’un article scientifique. Pour cela, nous vous conseillons de consulter des documentations provenant de laboratoires et d’écoles.

Mais il nous semble pertinent d’identifier les points déterminant du succès d’un article scientifique :

1) Comprendre l’audience, c’est-à-dire identifier sa cible. Il est essentiel de savoir à qui vous allez vous adresser, car ce que vous allez écrire doit correspondre au niveau de compréhension du lecteur.

2) Justifier chaque information, la prudence est de rigueur lorsqu’il est question d’exposer ses recherches. Il faut avoir fait au préalable des recherches de sources, tenir des propos nuancés et s’assurer que ses résultats soient justes.

3) Se relire et se faire relire : En effet, la qualité de l’écrit est aussi importante que les résultats. Il est primordial de partager son travail avec ses collègues, afin de confirmer la clarté et la structure de l’article.

Une fois l’article rédigé et validé par plusieurs collègues, il est maintenant temps de le publier. Mais comment cela fonctionne ?

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2. L’article scientifique publié : Pourquoi ?

L’objectif

L’objectif principal lorsque l’on écrit un article scientifique est sa diffusion dans une revue scientifique. Cette diffusion a pour cible différents types de lecteurs :

Les scientifiques :

Chaque article mis à disposition permet de futures avancées dans la science, grâce à l’échange d’information. Cela ne peut pas être un travail indépendant.

Le grand public :

Les amateurs de science peuvent être une bonne cible pour un scientifique, car s’ils apprécient son article, ils pourront répandre l’information et augmenter sa notoriété. La façon de rédiger l’article sera alors différente, puisqu’il est question d’une cible qui ne s’y connaît pas parfaitement. Il faudra simplifier au maximum, tout en étant clair et sourcé.

Les écoles et universités :

Comme pour les scientifiques, les futurs scientifiques étudient et analysent de multiples articles. Il est donc très important d’être sûr de ce que l’on écrit, car cela formera les prochaines générations. 

Les cibles sont donc différentes, mais la finalité est la même : la notoriété

Cependant, il existe d’autres avantages à voir son article publié dans une revue scientifique.

Le Peer Review

Lorsque l’on souhaite voir son article scientifique publié, il faut l’envoyer à la revue de son choix afin qu’il soit révisé par plusieurs pairs.

Ces réviseurs sont généralement trois externes et un interne, c’est-à-dire un des éditeurs de la revue. Ce processus d’évaluation est le plus utilisé, car ces scientifiques scrutent tout le contenu, de la recherche, à l’analyse jusqu’aux éventuels risques de plagiat. Si les propos ne sont pas clairs, ou pas justifiés, les réviseurs n’hésitent pas à refuser la publication de l’article.

Attention, car le retour d’évaluation d’un peer-review peut être très violent pour les jeunes scientifiques. Pour une revue à calibre international, seules 25% à 50% des revues reçues sont publiées. Ces taux d’acceptation sont différents, selon les revues.

Cependant, le peer-review est tout de même un excellent outil pour s’améliorer. Il permet de se comparer et d’apprendre à interpréter ses recherches. Des avis extérieurs sont toujours primordiaux pour s’assurer une bonne marge de progression.

Choisir sa revue

Nombreuses sont les revues scientifiques et nombreuses sont les spécialisations. En effet, l’apparition de son article dans une revue spécialisée suppose que le peer-review a également été fait par des spécialistes; ce qui apporte plus de crédibilité.

Afin de bien choisir sa revue, il est donc important de prendre en compte plusieurs facteurs :

1) la qualité et la transparence du processus d’évaluation:

C’est ce qui distingue les revues sérieuses des revues “prédatrices”. Une revue prédatrice est une revue qui se dit scientifique, mais qui en réalité est une escroquerie. Ces revues font souvent payer aux scientifiques la publication de leurs articles, sans leur fournir les garanties d’une vraie revue. Elles fonctionnent quand même car elles permettent à des articles qui n’auraient pas vu le jour autrement, d’être publiés et lus. Selon une étude italienne de 2019, 5% des scientifiques publient dans des revues prédatrices.

2) L’accessibilité de la revue :

Selon le type de recherche que l’on veut publier, on veut qu’elle soit lue par une cible différente. Des collègues, des écoles ou bien le grand public.

3) le facteur d’impact :

Le facteur d’impact, ou FI, est un indicateur qui estime indirectement la visibilité d’une revue scientifique. Le calcul est simple : la moyenne de citation des articles de la revue, rapporté au nombre total d’articles publiés sur deux ans. Lorsque l’on parle de citation d’article, c’est le nombre de fois où un article a été cité dans un autre travail de recherche.

Une revue avec un FI important est donc considérée comme plus pertinente et sérieuse. Souvent, celles-ci sont enregistrées dans la JCR (Journal Citation Reports). Ce journal est une publication mensuelle de Clarivate Analytics, qui recense plus de 11 000 revues avec un FI important.

3. L’article scientifique : Pourquoi le traduire ?

Pourquoi traduire son article scientifique ?

Les revues scientifiques peuvent être nationales, ou internationales. Mais souvent, les scientifiques traduisent leurs travaux en anglais, pour atteindre plus de monde. 

Aider les chercheurs et faire avancer la science sera beaucoup plus rapide si tous les textes sont traduits. 

1) les langues centrales et les langues périphériques : 

Les langues centrales sont les langues les plus parlées, c’est-à-dire l’anglais (plus considéré comme une langue hyper-centrale), l’espagnol, l’italien, etc. Ces langues sont celles où les revues sont les moins traduites, puisqu’elles touchent déjà beaucoup de monde.

Les langues périphériques, elles, ont l’habitude de voir leurs articles traduits, puisqu’elles sont souvent parlées dans leurs pays uniquement (le grec, le hollandais, etc). Ces pays font donc souvent appel à la “traduction d’exportation”.

2) La traduction d’exportation

Cette stratégie souvent utilisée par les revues permet d’atteindre le plus de gens possibles. Elles traduisent en interne, l’entièreté de leurs contenus, dans une ou plusieurs langues. Ces revues seront donc diffusées dans plusieurs pays, ce qui est encore plus simple à l’ère du digital.

3) la traduction occasionnelle :

Parfois, les chercheurs souhaitent intégrer d’autres marchés en douceur. Ils traduiront donc avant soumission, leurs articles les plus courts, pour en envoyer quelques-uns dans des revues étrangères.

En 2016, Vincent Larivière et Nadine Desrochers, deux chercheurs de l’université de Montréal,  annoncent que tant en France qu’en Allemagne entre 1980 et 2014, les articles de sciences humaines en anglais ont bondi de 30% à 80%.

4) l’indice H : 

L’indice H a été proposé par Jorge Hirsch, un physicien, afin de quantifier la productivité d’un chercheur en fonction de son nombre d’articles publiés et du taux de citation de ceux-ci.

Il existe de nombreux outils qui permettent de le calculer, et en France, Henri Prade (chercheur de l’institut informatique de Toulouse) est l’un des mieux classés ! Son indice H est de 119, et ses travaux auraient été cités plus de 79 000 fois.

Pourquoi faire appel à un traducteur professionnel ?

Bien qu’un scientifique soit expert dans son domaine, il l’est rarement en traduction. La compréhension globale peut donc très facilement être mise en péril, laissant place à des interprétations différentes.

La traduction d’un article nécessite bien évidemment des connaissances pointues du sujet, mais également du vocabulaire étranger.

Laisser une revue traduire votre article comprend alors le risque que la version traduite sera celle qui sera la plus retenue, et votre nom quant à lui ne le sera pas. De plus,  vous n’aurez pas la main sur vos recherches, et celles-ci pourraient potentiellement être déclinées.

Relecture ou traduction ?

En effet, le chercheur peut faire un travail de traduction en amont, et se faire relire par un professionnel afin d’éviter toute mésinterprétation.

Cela dépend du niveau du scientifique, du budget de celui-ci, ainsi que de son temps. Car en effet, traduire un article nécessite beaucoup de travail car les deux versions doivent avoir exactement le même sens. Il faut donc faire appel à des experts, qui connaissent parfaitement le vocabulaire scientifique du pays destinataire.

De plus, un traducteur natif dans la langue de destination est toujours mieux, puisque celui-ci connaîtra toutes les tournures et expressions culturelles propres au pays.

Donc même si l’expert est bilingue, et qu’il souhaite traduire lui-même sa recherche, il est fortement conseillé de faire appel à un relecteur natif et spécialisé.

Chez MyBrian, nous vous connectons avec le traducteur scientifique expert dans votre domaine, ou vous fournissons une relecture faite par celui-ci. Vous avez le choix, et la qualité restera la même dans les deux cas, alors, qu’en dites vous ?

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